Téléthon 2005

 

Les 2 et 3 Décembre 2005, comme chaque année, avait lieu le Téléthon. Dans tous les départements, des centaines de manifestations se déroulent pour récolter des fonds destinés à financer la recherche contre les maladies génétiques.

L'Ardèche a proposé à Christophe d'en être le parrain.

Sensations :

"Lorsque les membres de l'AFM (Association Française contre les Myopathies) pour le département de l'Ardèche m'ont contacté, c'est sans hésitations que j'ai accepté de parrainer le Téléthon en Ardèche, d'autant que mon calendrier me le permettait puisque je n'avais pas de stages de prévus.

Pour un sportif de haut niveau, c'est la moindre des choses de répondre présent à un événement comme le Téléthon.

Quand je vois ces gens, ces enfants malades, je me dis qu'ils aimeraient certainement faire du vélo, ne serait-ce que pour s'amuser. Alors moi, dans ces moments là, je réalise la chance que j'ai de pouvoir en faire mon "métier" et la chance, tout simplement, de pouvoir en faire.

Durant ces 30 heures de Téléthon, mon rôle fût de parcourir le département, d'aller à la rencontre des manifestations, des bénévoles qui organisent des spectacles, activités, etc...

Le temps n'était pas vraiment de la partie, mais je peux vous dire que dans chaque village traversé, une chaleur toute particulière se dégageait !

Je tiens à féliciter, justement, tous ces bénévoles qui oeuvrent dans l'ombre pour que vive le Téléthon. C'est une expérience formidable qui m'a permis de rencontrer des gens remarquables.

Quand vous écoutez parler des personnes atteintes de maladies génétiques, ça fait vraiment chaud au coeur. Bien sûr qu'il y a des moments difficiles, des périodes de blues, mais au fond d'eux ils ont tous l'espoir de voir la recherche avancer et quand ils m'expliquent les progrès en cours, leurs regards s'illuminent !

Tous les dons que vous faites sont utiles.

 

Des résultats apparaissent. Les chercheurs font des tests à l'échelle de la souris, puis du chien avant de pouvoir l'appliquer à l'Homme. Ces tests coûtent chers, mais ces stades de progression sont obligatoires.

Au lieu de les regarder de loin avec compassion, osez discuter avec eux, allez à leur rencontre. Ne soyez pas impressionnés par les fauteuils roulants, ce sont des gens qui nous apprennent beaucoup et finalement on se dit que nos petits "bobos", pour lesquels on se plaint souvent, sont bien ridicules."

 


 

© Copyright Christophe Edaleine 2007.